[Fallen Wish]

Nombre de messages : 90 Age : 33 Date d'inscription : 19/02/2007

Mercredi 21 Février 2007

Envie de rejouer le cadre noir?

La jeune professeur de dressage de la Baie des Anges avait découvert, il y avait peu de temps, une immense salle de spectacle qui ne pu lui arracher qu’un seule parole de la bouche.

« Waaaw ! »

Le lendemain, elle était allée voir sa chère jument, Fallen Wish. La jeune jument l’avait gratifiée d’un grondement amical. Ce jour là, Kristell n’avait ni lésinée sur sa tenue que sur celle dont elle allait revêtir sa jument adorée.
Sur elle, une culotte de cheval, d’apparence en satin, une chemise à jabot blanche, un serre taille noir, en satin lui aussi, aux motifs asiatiques. Elle avait chaussée ses bottes qui portaient, sur leur côté extérieur, des ferrures élégantes et finement gravées.
Elle avait ramené ses cheveux rouges, qui commençaient à devenir assez longs, en un chignon serré attaché par un ruban de velours noir et qui descendait un rien sur son dos. Elle portait aussi une veste noire, apparemment de la même matière que son pantalon.

Entrant dans le box de sa jument, elle l’avait soigneusement pansée et avait ajoutée un petit truc que lui avait donné sa mère. Vaporiser la robe du cheval avec un peu de jus de citron diluée.
Cela rendait la robe aussi luisante que si elle avait passé plus d’une demi heure à la lustrer avec une brosse douce et un chiffon.
Elle laissa la crinière de sa chère jument au vent, c’était tout aussi joli ainsi.
Elle tressa sa queue à l’espagnole, laissant un maximum de crins libres. Ces derniers lui arrivaient pile au milieu du jarret.
Elle graissa ses pieds, les rendants brillants, puis elle lui posa de jolies bandes blanches qui lui donnaient une allure encore plus élégante qu’avant.
Elle lui mit un tapis blanc, bien épais et confortable ainsi que sa belle selle de dressage noire. Elle lui mit sa bride accompagnée de deux mors. Un mors de filet et un mors de bride.
Elle ne sangla pas trop fort et sortit du box avec sa jument superbement toilettée, comme si elle se rendait en concours, attrapant au passage son chapeau de dressage accompagné d’un joli et large ruban blanc…

Arrivée dans la salle de spectacle, elle mit sa monture au milieu et grimpa avec légèreté. C’était un bonheur de la sentir frémir sous ses doigts dans un arrêt carré. Son encolure arrondie, elle ajusta ses rênes, la sangle et regarda droit devant elle. Son serre taille lui permettait de ne pas avoir a faire trop d’efforts pour être droite. Elle mit donc sa jument dans un pas cadencé. Elle avançait avec légèreté jusqu’à la piste, qu’elle prit à main droite sans qu’aucun ordre des mains ni des jambes ne soit visible.
La jument s’incurva en prenant la piste. Elle fit plusieurs pas dans cette allure. Les membres de la jument se soulevaient en des mouvements cadencés et l’écho de ses pas se répercutaient dans la salle en une musique douce. Petit à petit, le pas se fit plus rassemblé, l’encolure de la jument s’arrondie encore plus. L’encolure de la jument s’étendit un rien pour passer dans un pas allongé, sans précipitation et sans casser le rythme du pas. Arrivée en A, elle passa au trot, un simple trot de travail…
Des battues régulières, seule s’arrière main qui travaille vraiment. Une beauté pour les yeux.
Elle attendit d’être arrivée en C pour faire un doublé dans la longueur, le trot se faisant plus rassemblé. Elle demanda un passage, la jument se mit à relever ses membres dans une allure cadencée qui se transforma bien vite en un piaffé. Elle reprit un passage avant de terminer son doublé dans la longueur par un trot allongé qu’elle prit pas intermédiaire d’un trot moyen.
Arrivée dans un coin, elle demanda un départ au galop, ses reins amortissants les chocs. Un galop de travail qu’elle accompagna de changements de pieds en l’air par successions de deux foulées de galop. Elle ne se souciait même pas d’avoir ou non des spectateurs.

Nombre de messages : 172 Age : 113 Date d'inscription : 19/02/2007

L'allure rapide mais cool de Math se fit entendre dans les environs. Le jeune homme marchait tranquillement, son doux regard se posant d'arbre en arbre, d'oiseau en oiseau, jusqu'a ce qu'il se pose sur un bâtiment non loin de lui. Math, intriguer, se dirigea donc vers celle immense salle. Il se retourna, pour voir si personne ne le suivait, au cas ou si c'était interdit uax élèves, mais personne n'était la. Il sourit, et poussa gravement la porte qui grinça légèrement. Devant lui, un spectacle des plus étranges et féeriques se desinait. Il écarquilla grand les yeux, se demandant si ce n'était pas un rêve.

Une salle entourée de grands gradins faisaient raisonné un son des plus mélodieux: le galop d'un cheval. Une jument, plus précisément. Cette douce musique pouvait enchanté nimporte qui, tant elle était régulière, répétée. Il plissa le regard, pour essayer d'apercevoir le visage de la cavalière sur la belle jument. C'était la prof' de dressage! La prof' responsable de sa maison. Math n'arrivait pas à y croire. Cette jeune femme paraissait iréelle, et pourtant, elle était réelle. Durement réelle, même. Ses cheveux rouges voletaient dans tout les sens, accompagnant les mouvements du cheval.

Math allucinait. Comment une femme d'habitude si sévère pouvait paraitre si jolie et magique, en un seul instant. Les mouvements calculés de la jument et de sa cavalière était une vraie drogue. Math n'avait aucune envie de partir, même si c'était interdit, il s'en fichait complètement, à présent. Il s'assit sur un banc, restant silencieux, sans quitter une seul fois des yeux la silhouette fine de la cavalière sur sa jument parfaite. Il était comme enchanté par cette mélodie que produisait les sabots de la jument guidée par sa cavalière en ce moment parfaite.

Math, en temps normaux, aurait laché une blague, mais la, il ne trouvait rien à dire. Il se contentait d'observer les deux silhouettes en parfaite harmonie. Ce n'était pas Math qui pourrait faire une telle chose! a moins que... à moins qu'il prenne des cours particuliers avec cette prof' si parfaite et lumineuse en dressage? Non, c'était de la folie, elle ne voudrait jamais. En tout cas, Math restait planté la, sans dire un mot qui puisse briser la mélodie infinie qui pouvait envoûté nimporte qui un minimum lucide et à l'écoute des autres.

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Elle n’avait pas entendu cet élève de sa maison qui s’était infiltré dans la salle de spectacle. Mais peu importait, elle se sentait bien ainsi. Son visage si dur et fermé d’habitude était serein, concentré sans être crispé. Elle prit un doublé dans la longueur, regardant bien droit devant elle, ralentissant peu à peu sa jument dans un galop plus rassemblé, elle ne sembla pas vouloir l’arrêter ou ralentir au trot mais bel et bien faire une pirouette.
Les postérieurs de la jument se fléchirent à peine, et par tranche de plusieurs demis cercles, elle positionnait ses aides pour repartir dans un trot allongé. Elle reprit la piste, le bassin souple et bien dans sa selle. Elle fit quelques figures de manèges, dont une serpentine et un huit de chiffre.
Arrivée au bout d’un petit côté de la piste, elle engagea une de ses figures préférées : l’appuyé. Les membres de la jument se croissaient en une danse régulière alors qu’elle exécutait sur plusieurs petites diagonales, couvrant autant de terrain que possible, étant au trot allongé.
Arrivée sur un nouveau petit côté, elle changea de main et repassa dans un pas allongé, énergique.

Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre la lettre A. Comme si les gradins n’existaient pas, elle continuait, alors qu’elle était en face de son élève…
Elle s’arrêta, bien carrée, en X, la lettre du milieu de la salle et plaça ses aides.
Les antérieurs de la jument se soulevèrent mais la jument bougea.
Kristell la réprimanda tout bas et plutôt sévèrement dans une langue sans doute inconnue au jeune homme…

« Fallen! Lopettakaa tekemästä mitä tahansa! »

Cela avait une sonorité plutôt nordique, normal, elle venait d’un pays Scandinave…
Elle renouvela sa demande, la jument, les oreilles droites et les membres toujours aussi bien alignés.
Elle fut contente du résultat et se demanda un instant si…
Oui ! Elle devait le faire.
D’un ordre précis et vif, la jument partit au galop, un galop allongé où elle étendait son encolure. Elle reprit le même doublé dans la longueur et, à l’abord du point X, plaça ses aides pour exécuter sa chère cabriole, célèbre saut d’école consistant à ce que le cheval combine en même temps la croupade ainsi que la courbette, consistant à ce qu’il l décolle du sol.
La jument baie s’envola au dessus du point X et atterrit presque sur tous les membres en même temps et s’arrêter nette devant la tribune du jury.
Kristell, considérant sa reprise finie, salua, sans même regarder les gradins et soupira, les yeux baissés sur l’encolure de sa jument qu’elle flatta avec tendresse.

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Math observa les moindres fais et gestes de la jeune femme. Il ne sut que dire. Elle était tout simplement faite pour le dressage, cette femme! Manifestement, elle ne l'avait pas vu, ou alors, elle faisait exprès de ne pas le voir. Mais Math ne voyait pas pourquoi elle ferait une telle chose. Il se contenta donc de l'observer encore et toujours, jusqu'a ce qu'elle est finit sa reprise, et qu'elle s'arrête en x. La jument était parfaitement droite, et la cavalière aussi, d'ailleurs. Math se demandait ce qu'il allait faire, à présent. Mais il ne voulait pas qu'elle parte sans lui avoir parlé un minimum!

Alors il se leva brutalement, et dévala les longs gradins à une allure des plus rapides, comme d'habitude. Cepandant, il s'arrêta à quelques mètres de la prof', il ne voulait pas effrayer la jolie jument. Il s'arrêta donc, et fixa la jeune femme du regard, et ne bougea plus. En vérité, il ne sut que dire. Il attendit donc sans dire un mot, attendant la réaction de la jeune femme, qui sera négative ou positive. Il jetta un coup d'oeil rapidement derrière lui, mais apparament, personne ne venait à sa suite. Tant mieux! Il préférait être seule avec la prof.

La fixant un moment, elle n'inspirait pas vraiment confiance =). Mais il resterait, parce-qu'il était bien trop curieux, et aussi parce-qu'il voulait apprendre à la connaitre, elle, prof' de dress' si sévère.

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Elle entendit quelqu'un dévaler les gradins à grande vitesse, sa jument se mit à recules, les oreilles en arrière.
Elle la calma, douce avec sa jument et vit débarquer... Un élève de sa propre maison ! Un élève Hanovrian.
Il ne semblait pas avoir tant que ça confiance en sa professeur qui était aussi la directrice de sa maison.
Restant de glace un moment, elle finit par lui sourire. Un vrai sourire comme elle n'en faisait que très rarement.

"Cela fait longtemps que vous êtes ici ?"

Aucun défi dans sa voix, pas de méchanceté ni de semblant d'ordre. Juste une voix plutôt enjouée et flattée que l'on vienne regarder ce qu'elle faisait.
Mais pas décidée à descendre de sa jument, elle lui posa une deuxième question, sur ce même ton amusé.

"J'espère que le spectacle vous a plu. C'était vraiment un concentré de ce que je pouvais faire... Surtout la dernière figure que vous avez pu voir... La cabriole. Un saut d'école."

Elle continuait de lui sourire, une expression douce et joyeuse sur le visage. C'était peut être parce que c'était un de ses élèves, de sa maison et qu'en plus, ils n'étaient que tous les deux.
Elle épousseta légerement sa veste et ses bottes.

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